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Partant du principe que les meilleures choses ont une fin, c’est donc aujourd’hui qu’est censé se refermer le chapitre de ce voyage au Canada.

 

En guise de dernier cadeau, le soleil a décidé de percer et de nous offrir ses derniers premiers rayonnements pour illuminer la skyline du waterfront d’Halifax.

Bien décidé à en profiter jusqu’au bout, je saute dans mes fringues et grimpe sur le toit terrasse de l’hôtel afin de respirer l’air vivifiant, pour ne pas dire froid de ce matin de Novembre.

 

Une fois la gamme de couleurs passée, le soleil ayant gagné sa lutte avec les nuages bas au-dessus de Georges Island, se met à se refléter sur les parois de verre des immeubles aux alentours. Moment court, mais magique. Les sons de la ville emplissent petit à petit mes oreilles rougies par le froid.

Une fois les valises bouclées, les sacs harnachés, les affaires triées, et les vêtements pliés, nous déposons nos affaires à la réception de l’hôtel, commandons notre taxi et partons respirer une dernière fois la ville.

Arpentant ses rues, détaillant son architecture, nous imprégnant une dernière fois de cette “vibes” nord-américaine. Un food truck ici, des immeubles en brique recouvert de graffiti par ici. Tout y est et notre esprit aussi.

 

Je ne pouvais pas quitter Halifax sans déroger à la règle du Planète Vinyle, c’est à dire, prendre le temps de visiter au moins un disquaire de la ville. Le choix semble plutôt restreint mais comme les choses sont plutôt bien faites, il en est un – le plus connu et l’un des plus vieux – qui se situe à deux blocs.

 

Je rentre donc chez Taz Records, déambule dans les allées, fouille dans les bacs, jette une oreille par ici, un œil par là, pour en ressortir les mains plus chargées et le portefeuille plus allégé.

A peine le temps d’avaler un morceau dans un pub, repaire d’expats irlandais et écossais de tous genres, que l’heure est déjà venue de quitter la ville et le pays. Nous tracerons donc jusqu’à l’aéroport, d’Halifax à Montréal, poireautant des heures et des heures avant d’attraper notre dernier lien vers Paris, et la tête embrumée par une mauvaise nuit et par le blues du retour, les yeux à peine ouverts nous enchainerons, chacun de notre côté, vers nos boulots respectifs. Brusque retour à la réalité.

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