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Paris, le matin du jeudi 13 février. Lorsque le réveil sonne et qu’on entend que les taxis parisiens ont décidé de manifester leur colère sur la route de l’aéroport, on a une petite frayeur. Qui sera effacée bien vite sur le chemin.

Quelqu’un nous dit alors “C’est marrant, vos voyages, ça commence toujours mal, mais après ça va !”. C’est vrai, il nous faut toujours une petite surprise pour commencer, qui provoque une petite suée, un petit doute.

Mais là, rien, finalement, ne viendra heurter le chemin entre Paris et Keflavik : un vol de 3h, animé par les écrans devant nous, avec pléthore de séries américaines et documentaires sur l’Islande (par régions, s’il vous plaît).

 

Un vol pendant lequel on ne verra pas beaucoup de terre : à part 2 montagnes anglaises et Glasgow. Le reste se fera au-dessus d’une bonne couche de nuages.

 

On amorce la descente, la mer se distingue, puis disparaît. Et d’un coup, tout se dégage, la côte du sud et tout le monde s’approche du hublot, la vue est saisissante sur ces paysages surprenants, baignés de soleil. Au loin, le Blue Lagoon et nous sommes déjà au sol.

 

La côte se découpe, les premiers monts enneigés font leur apparition et l’avion survole la péninsule de Keflavik. Une longue bande de terre aux couleurs de lichen, d’où surgissent des blocs volcaniques et couleurs graphites saupoudrés de blanc, de sucre glace et de neige.

On traverse le long terminal jusqu’au tapis des bagages avant de sortir prendre l’air. Nous sommes entourés par les touristes, ça bouge de partout : excursions, bus. Ca change de d’habitude et ce petit terminal semble presque exploser sous la nuée de visiteurs.

 

Ce qui surprendra aussi à l’arrivée, lorsqu’on fait la queue pour le change, c’est l’odeur persistante de pizza. Plus près des Etats Unis que de l’Europe. Voilà peut être la réponse. Pour rejoindre la capitale islandaise, une seule façon : le Flybus, 40 minutes de route au milieu de terres vides.

 

Même autour de l’aéroport, il n’y a rien, pas même une zone industrielle. La route est entourée de champs de lave, mêlée à un peu de tourbe et de glace. La lumière décline vite, il est presque 17h. On longe la mer et ses quelques maisons au bord. Elles sont modernes et un peu austères. L’impression de bout du monde est là et pourtant, il ne fait pas froid, le thermomètre affiche 3°C. On sent qu’on est à la porte de l’Europe, à mi-chemin vers les Etats Unis. Il y a d’ailleurs beaucoup d’Américains.

On arrive au Bus Hostel, et on repart presque tout de suite pour notre traditionnelle visite de la ville.

 

On attaque la ville sans trop savoir où aller si ce n’est qu’on a repéré deux shops de vinyls, et c’est un peu une tradition chez nous. C’est ce qu’on aime voir comme boutique à l’étranger, c’est notre truc. On a entendu parler de Lucky Records, on déambule dans les rues pour finalement tomber dessus, et là on a juste envie d’y passer des heures et des heures.

 

Une ambiance à la Soul Kitchen, des bacs pleins à craquer où se mélangent repress et originaux pour des prix largement plus corrects qu’à Paris. Je me retiens, sachant que ça va être compliqué de les trimballer durant le voyage. Pas de soucis on y passera au retour, dans deux dimanches, car oui en Islande la majorité des magasins semblent ouverts le dimanche et ça jusqu’à 18h ou 22h.

On continue de grimper les pentes de la ville, avec en ligne de mire l’église emblématique de Reykjavik, l’Hallgrímskirkja, on admire ses lumières, son côté phare, point de repère au milieu d’une ville de marins.

On redescend la rue en face de l’église, avec en point d’orgue, voir la mer, sentir l’iode, après tout on est sur une île !

Après avoir quitté les lumières de l’église, ce sont celles de l’Harpa qui nous accueillent. Ce bâtiment qui symbolise des cubes de glaces colorés, c’est le symbole du renouveau de la ville. Un projet onéreux, mais qui fait la fierté des habitants.

 

Dehors se presse une foule de jeunes, habillés très scandinave, un peu à la finlandaise, une sorte de style hipster bien avant l’heure. On se fait gifler par le vent, alors on longe le port en direction d’un coin où manger.

Une blogueuse, Mel Loves Travel, a parlé de L’Icelandic Fish & Chips, on décide de tenter le coup. On longe alors le port, avec ses immenses chalutiers. J’ai le mal de mer, et pourtant j’adore la mer, les ambiances des ports, les lumières des chalutiers, leur côté microcosme, la force des marins me pousse à l’admiration. Tout illuminés, impeccables et rutilants, battant pavillon islandais ou groenlandais. Ils attendent le départ en mer, repartir affronter la houle pour gagner leur gagne-pain.

 

Pas de bol, le restau est plein, plus d’une demi-heure d’attente, on renonce, et on tombe dans le premier resto venu, pour se rabattre sur un fish&chips qu’on sait un peu moins bon, mais c’est chaud, pas mauvais, et surtout ça nous remplit l’estomac.

 

La remontée de la rue commerçante, se fait avec un peu plus de peine, le ventre et les jambes lourdes, l’esprit abruti par le vent, ça y est nous y sommes, nous voilà en Islande, à l’aube de prendre la route pour monter vers le nord.

On remonte jusqu’à l’hôtel, avec une seule idée en tête, prendre la route et enfin découvrir le pays de l’intérieur.

4 Commentaires
  • Tunimaal
    Posted at 10:37h, 12 décembre Répondre

    Ah bah elle donne envie cette arrivée en Islande ^_^ j’avoue que de ne rien voir sur 40 mn de bus doit être saisissant.

  • Jesse Eat World
    Posted at 11:48h, 30 septembre Répondre

    Je découvre votre blog par hasard, alors que je cherchais à retrouver un article sur une nuit passée à observer les aurores boréales. Du coup je voulais juste vous laisser un mot d’encouragement, j’ai beaucoup aimé le côté très graphique, les photos sont sublimes, le tout agrémenté de vos carnets de voyage…. top !

  • Pingback:Voir les aurores boréales : quand, où, comment ? | Je Papote
    Posted at 18:31h, 07 novembre Répondre

    […] un tour chez Retour du Monde qui ont eux fait l’expérience des aurores en Islande. Leur roadtrip nous a vraiment fait […]

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