Un petit musée qui raconte l’histoire des îles de Skellig, deux énormes rochers acérés situés en pleine mer, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, et qui, sur le principal des deux rochers, a abrité plusieurs monastères, deux phares et a subit plusieurs invasions Viking.
La visite de ce musée est habituellement couplée avec un tour en bateau des îles, mais il ne se fait que de juillet à septembre et par mer – très – calme. Si la mer est trop agitée, cela risque d’emporter les bateaux vers les petits rochers tranchants sur les abords de l’île.
L’histoire de Skellig Michael est particulièrement intéressante, car un monastère y a été érigé au 6e siècle par des moines, qui l’ont construit pierre par pierre, avant d’être attaqués par les Vikings vers 800. Le monastère sera abandonné par la communauté des moines au 12e siècle.
Un film, dans le musée, montre le nombre de marches à gravir pour y monter, et il est bien spécifié que mieux vaut ne pas avoir le vertige pour y aller.
En images, on le comprend mieux. Deux autres aspects des îles Skellig sont montrés dans le musée : la faune ornithologique, car les îles sont des étapes des migrations des oiseaux, en particulier des macareux, et le phare de Skellig Michael, qui fut érigé à la fin du 19e siècle, rénové dans les années 50 et automatisé dans les années 80.
L’histoire des familles qui ont habité le phare, souvent pendant une période longue est malheureusement peu abordée. Par contre, son utilité est bien montrée : les îles Skellig étaient les premières îles que l’on voyaient avant d’aborder l’Irlande, il a donc fallu mettre en place un système de lumière reconnaissable entre les phares de Valentia et St Finians Bay. Le musée est court, et peut-être pas assez poussé concernant les phares, mais il est agréable et cela permet de faire une pause dans la journée, et pour nous de s’abriter.
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